De son enfance africaine, Véronique Roussiaux a gardé la mémoire de la terre où l’on marche pieds-nus, et du feu que travaillent les artisans et les sorciers…
Dans une première période, ses œuvres ont présenté des pièces massives, sculptures de terre cirée laissant une impression de forteresse, comme peuvent le faire les fières murailles des villes de terre africaines qui protègent une intimité essentielle à préserver.
Dans une deuxième période, l’inspiration est venue de l’observation des étoiles, des planètes et d’une impression d’infinie renaissance ; ses œuvres donnent alors plus à voir, à partager et à questionner…
L’important est peut-être ailleurs, entre la matière travaillée ici, telle une poussière d’étoiles, et tous les éléments qui composent l’Univers.
Ses travaux sont comme une aspiration puissante vers l’impalpable. Ses nouvelles œuvres reflètent un cheminement très personnel liant une quête spirituelle au travail de la terre.
Laissez-vous glisser dans ces deux univers qui vous invitent aux possibles évasions dans l'espace et le temps, au grè des ondulations d'un parcours de terre et de feu, entre sculptures et tableaux de grès et de porcelaine.